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L’évaluation des dommages subis en cas d’incendie est faite par un expert mandaté. Toutefois, la contre-expertise en cas d’incendie permet au propriétaire du bien sinistré d’exprimer son avis sur les résultats de l’évaluation. Dans ce cas, les frais de la contre-expertise sont répartis suivant les dispositions du contrat du propriétaire du bien.
Pourquoi faire une contre-expertise incendie ?
Les incendies domestiques, industriels constituent une grande proportion des sinistres à gérer par l’assurance. Ils peuvent partir d’un court-circuit, d’une mauvaise installation, d’une marmite oubliée au feu, etc. Comme tout sinistre, ils peuvent avoir des conséquences légères, mais aussi très grandes pour le propriétaire. L’incendie implique :
- la responsabilité du commettant ou du fait des préposés ;
- les dégâts aux tiers (voisins, immeubles adjacents, etc.) ;
- les dégâts sur les biens (habitation, bureaux, mobiliers, etc.).
Il faut être conséquemment assuré pour faire face à toutes les situations. Dans tous les cas, pour déterminer les causes, les dommages et les coûts de la réparation, l’avis d’un expert est nécessaire. Cet expert est mandaté par l’assureur la plupart du temps lorsque le sinistre est grand. Toutefois, l’avis de l’expert peut être contesté par le propriétaire. Dans ce cas, la contre-expertise est exigée par ce dernier conformément aux dispositions de son contrat d’assurance. Les détails d’expertise sont donc revus par l’expert de l’assuré pour infirmer ou confirmer les résultats initiaux.
Qui paye la contre-expertise incendie ?
En matière de contre-expertise incendie, le contrat d’assurance revêt des spécificités bien précises qu’il convient de maîtriser. Ces points peuvent paraître ambigus à la signature, mais revêtir toute leur importance lors d’un sinistre. L’assuré et/ou l’assureur, suivant les prédispositions de ce contrat, payent la contre-expertise pour trois motifs :
- à la souscription à la garantie « honoraires d’expert »,
- lorsque l’expertise de l’assuré n’est pas fiable,
- lorsque le recours judiciaire est demandé par l’assuré
Que ce soit pour une habitation, une automobile, la souscription à toutes les garanties est recommandée pour la sécurité de son bien. Parmi les garanties recommandées, l’on peut citer les « honoraires d’expert« . Elles donnent obligatoirement droit à une expertise, mais aussi à plus d’une contre-expertise à initier par l’assuré. Après l’expertise du professionnel mandaté par l’assureur, le propriétaire peut garder la même insatisfaction.
L’incendie subi ou causé a des dégâts importants, dont la réparation exige d’être méticuleux. Il peut donc demander plus d’un avis sur son sinistre dans la limite du montant de sa garantie. Tous les frais exigés par cette contre-expertise sont donc à la charge de l’assureur. L’expert de l’assuré a pour but de faire une contre-expertise pour réévaluer les montants et le rapport final de la réparation des dommages.
Par contre, l’assureur peut ordonner une contre-expertise pour plus de crédibilité. Cette option est prévue lorsque le dommage n’est pas important et ne nécessite pas l’expertise de l’assurance au préalable. L’assuré fait recours et paye son propre expert lors du sinistre sans passer par l’assurer. Le rapport d’expertise transmis à l’assureur est soumis à une contre-expertise par l’assureur. Dans ce cas, il revient à l’assureur de payer cette contre-expertise.
Par ailleurs, il peut aussi arriver que ces frais soient partagés entre l’assureur et le propriétaire du bien sinistré. Cette option est envisagée en cas de recours judiciaire. Après plus de quatre avis souvent discordants, l’assuré peut faire un recours judiciaire. Ces frais sont partagés entre le propriétaire et l’assuré suivant les dispositions du contrat. Néanmoins, ce recours additionnel peut avoir des coûts non négligeables.
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